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mardi 13 décembre 2011

La feinte à Pabouty, le mec du DUS...

Le 9 décembre 2001 RRB recevait comme invité Sylvain Pabouty, du DUS (véridique). Un passage de la retranscription mérite d’être souligné :

« Sylvain Pabouty : Avant de venir sur le D, le U et le S, quand je dis : créer du neuf, c'est vraiment créer du neuf, c'est-à-dire à tous les niveaux, et même au niveau fonctionnement. Nous souhaitons nous appuyer sur ce qui marche et ne pas reproduire des schémas d'organisation, qui (?) de susciter de la réflexion, de la mobilisation permanente des militants qui prendraient en compte, évidemment, des préoccupations du terrain. On pense qu'il y a des schémas, aujourd'hui, qu'il faudra aussi renouveler. Quand je dis créer du neuf, c'est même à ce niveau-là. Je pense aussi qu'il faut renouveler l'analyse politique. Aujourd'hui, beaucoup de choses ont évolué, on est dans un contexte de mondialisation, même ici en Nouvelle-Calédonie. Ceux qui, effectivement, étaient nos adversaires politiques purs et durs ont aussi évolué. Donc, je crois qu'il faut pas qu'on soit aveugles, ni sourds. Il faut aussi prendre en compte qu'il y a une évolution. Je crois que c'est grâce aussi à l'esprit de l'Accord de Nouméa qui fait que…, voilà. Donc, encore une fois, D, c'est dynamique, Dynamique unitaire Sud, donc dynamique, tout simplement, encore une fois, c'est qu'on souhaite être en mobilisation permanente, etc., c'est le travail qui doit être la principale préoccupation…, je disais à certains camarades que quand je suis dans le conseil d'administration de la SEM Mwe Ara qui gère l'immense domaine de Gouaro Deva, avec un budget de 20 milliards, ma préoccupation à moi, c'est d'abord, premièrement : est-ce que les clans du coin sont respectés au nom du lien à la terre, donc on respecte bien l'Accord de Nouméa ? Est-ce que, deuxièmement, les citoyens de Bourail sont pris en compte dans ce grand projet ? Et troisièmement, est-ce que c'est un projet pays ? Voilà mes préoccupations. Après, je regarde si le Palika, l'UPM ou le FLNKS, etc.,… »

C’est très bien que Monsieur Sylvain Pabouty se préoccupe des « clans du coin »  et du lien à la terre, quand il est à Bourail.

Parce que quand il est à Nouméa, sur la terre des Kambwa, le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas le cas !

C'est même tout le contraire, puisque Monsieur Sylvain Pabouty s’est en effet illustré par le passé en nous insultant sur des sites comme Kanaky on line, d’ « arnaqueurs » par exemple.

Mais au fait, Pabouty, c'est pas d'ici !!!

 Alors comment appelle-t-on, chez les Kanak, celui qui porte un nom d’une tribu du Nord et qui se permet de ramener sa fraise sur les terres des Kambwa, en les insultant ? Un arnaqueur ?

Qu’il recommence, pour voir…

Peut-être a-t-il une idée de ceux qui se cachent derrière les pseudos qui les ont insultés et diffamé sur le site des Nouvelles récemment ?

Voici les 4 premières pages de la plainte déposée le 18 novembre 2011 :





2 commentaires:

  1. Bonjour,

    Rien que sur le terme "dynastie" on peut effectivement prendre la mesure, non pas d'une "arnaque", mais d'une véritable imposture de la part d'Ignace et son alter ego Charles Haudra. Il es de bon ton à notre époque de soumettre à l'exercice de la reformulation d'une légitimité dite "coutumière" ou d'une fabrication en terme de discours. Simplement affirmer une tendance à asseoir une authenticité sur la base des écrits des "blancs" de cette période sombre de la colonisation et c'est là le paradoxe de votre dynastie machin. Je n'irais pas jusqu'à la définir comme une contradiction car cela suppose que ayez un certain sens de la nuance et du récit de l'histoire coloniale que vous avez la fâcheuse tendance à reprendre comme un argument d'une vérité religieuse (je connais votre côté friand de la chose). Je vous rassure vous êtes pas le seul dans cette de reformulation ou de refabrication...cela représente un "marché" de cette autochtonie aux contours incertain. Dans ce marché vous vendez votre "produit" au plus offrant...et plus particulièrement que vous espérez séduire. Je précise que vos pratique non rien de très originale...c'est comme cela que le processus de colonisation à pu s'épanouir et jouir sans entrave. Votre serviteur... François Eïra Kare

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    1. Cher monsieur. Vous parlez d’une généalogie qui n’est pas la vôtre, et d’une terre qui n’est pas la vôtre non plus : pour qui vous prenez-vous donc, en tant que Kanak ?

      Il n’est de plus pas question de refaire l’histoire, mais de mettre un terme à certaines impostures. Pour le faire, les documents laissés par la France coloniale sont bien utiles parfois, ne serait-ce que pour remettre à leur place les descendants de supplétifs qui tentent de se faire passer pour des héritiers de rebelles kanak alors que leurs ancêtres ont soutenu de tout leur zèle, l’occupation du pays par les Français et la destruction de la société kanak.

      Les Kambwa Wecho Pweyta n’ont que faire de vos platitudes pseudo intellectuelles qui ne veulent pas dire grand-chose et vous invitent plutôt à vous occuper de ce qu’il se passe chez vous : kanakement parlant, ni vous, ni votre comparse Pabouty n’avez à vous mêler du foncier du Sud.

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